La progression en compétences de l’ensemble des actifs est l’une des missions principales que s’est donnée le gouvernement : cette nouvelle année sera donc marquée par une réforme de la formation professionnelle.
Plusieurs études convergentes indiquent qu’environ 10% à 20% des emplois actuels sont menacés de disparition par la robotisation et l’automatisation des tâches. On nous annonce qu’autant de métiers seront créés, tandis que 50% subiront une profonde transformation dans les dix ans qui viennent, appuyée par la digitalisation.
Au service des travailleurs et de l’économie
Le système actuel d’information et d’accès à la formation professionnelle est jugé trop complexe : en fonction de son statut, chaque individu se retrouve devant un type d’entrée et de financement correspondant, ce qui multiplie donc les offres. Chaque travailleur s’inscrivant dans un parcours qui lui est propre, ce fonctionnement reste assez opaque pour celui qui n’est pas dans le besoin impératif de se former. En effet, les demandeurs d’emploi ont pour interlocuteur leur conseiller Pôle Emploi, informé et disposé à faire la mise en relation avec les organismes de formation ; mais les salariés, s’ils ne manifestent pas leur volonté de développer leurs compétences, ou encore si la personne en charge de la formation dans l’entreprise n’est pas bien informée, se retrouvent isolés dans cette démarche. De plus, ces multiples passerelles sont tout autant de financements possibles, à mobiliser par des personnes et organismes variés, ce qui allonge la liste des points négatifs du système actuel d’accès à la formation pour le plus grand nombre.
Les conclusions à tirer du « plan 500 000 »
Ce dispositif, décidé fin 2015 par le gouvernement à la fin du quinquennat de François Hollande, portait la volonté de doubler le nombre de formations de l’époque afin d’atteindre le million et de faire baisser le chômage de façon durable. Malgré un taux d’accès à la formation en forte hausse, passant de 8,4 % à 15,1 % entre 2015 et 2016, le retour à l’emploi des personnes formées n’a pas évolué, la moitié d’entre elles environ trouvant un travail dans les six mois qui suivaient la formation.
On a cependant observé un recul de l’accès à un métier dit durable (CDI ou CDD de plus de six mois). Finançant principalement des formations courtes, ce plan présentait un gros défaut : ne pas prendre en compte les besoins en recrutement dans notre pays. En ignorant les compétences indispensables du marché du travail, le pays a mis à disposition des demandeurs d’emploi un panel de formations, leur laissant le choix de se former à ce qu’ils considéraient comme intéressant pour leurs objectifs professionnels. Le bien-fondé de leur démarche n’étant jugé que par leur conseiller Pôle Emploi, mis sous pression afin de respecter le dispositif décidé par le gouvernement, on peut se demander si ce plan n’a pas été appliqué de manière trop précipitée. Malgré tout, ce bilan a éclairé le gouvernement actuel : on sait qu’un français seulement sur cinq dispose d’un niveau de diplôme égal ou supérieur à un bac + 2, le point d’orgue est donc à mettre sur les formations diplômantes, en accord avec les besoins actuels des entreprises. C’est dans cette optique que Modula Formation a créé les formations de Designer Web et de Développeur Web, permettant de passer un titre professionnel de niveau III dans le secteur du numérique, en plein essor dans notre pays.
S’adapter aux problématiques de notre temps
Une refonte organisationnelle de l’accès à la formation ne peut s’effectuer sans penser aux enjeux déterminants d’un système de formation professionnelle moderne et performant. L’obsolescence rapide de nombreuses compétences entraîne une vraie remise en question sur les compétences attendues aujourd’hui : il faut pouvoir se former tout au long de sa vie professionnelle, pas seulement lorsqu’on est en recherche d’un emploi. L’objectif de cette réforme est non-seulement de permettre à chaque travailleur d’être maître de son parcours professionnel, mais également de mettre à disposition des entreprises françaises une main-d’œuvre suffisamment qualifiée, dont les compétences sont cohérentes avec le besoin en recrutement. C’est pourquoi les titres professionnels, équivalents à un bac + 2, permettent un retour à l’emploi conséquent, notamment s’ils diplôment une formation dans un milieu sous tension. Modula Formation répond à cette problématique grâce aux formations de Développeur Web et de Designer Web, offrant des compétences dans le digital. Avec ce type de certification, on pourrait enfin imaginer une société où l’individu se sentirait prêt à affronter le monde du travail en sécurité, puisqu’il aurait tous les outils à sa disposition.
L’assurance d’une formation de qualité
Il y a encore peu de temps, devenir formateur ne nécessitait que l’obtention d’un numéro d’agrément, promettant une grande différence de contenus dans les prestations fournies entre les différents intervenants présents sur le marché de la formation. Depuis la création en 2016 de « Datadock », la base de données, unique, répertoriant les organismes de formation, les OPCA (Organismes Paritaires Collecteurs Agréés) et les OPACIF (Organismes Paritaires Collecteurs Agréés au titre du Congé Individuel de Formation) ont permis de répertorier les organismes de formation compétents, tels que Modula Formation, répondants à un certains nombres de critères de qualité. Ces prestataires, référencés par « Datadock », peuvent assurer de la qualité de leur pédagogie.
Le CPF comme outil unique et à portée de tous ?
Afin de simplifier l’accès à la formation pour tous, le gouvernement actuel présente des priorités : un financement plus important de l’Etat, un mode de cotisation unique de la part de n’importe quelle entreprise, et surtout le rôle de plus en plus important du Compte Personnel de Formation (CPF) qui deviendra indispensable à chaque travailleur sur le long terme.